Je me fais le relai de DryLink qui à partagé cet article sur son shaarli. Et veux, par la même occasion, vous partager mon expérience personnelle.
Je connaissais chaque chemins, chaque sentiers des forêts de mon village d’enfance et des villages alentours. J’ai passé des années à tous les arpenter n’hésitant jamais à explorer les nouveaux sentiers, après des heures de marche, il y avait le plaisir de retomber sur un chemin connu avant de retourner à la maison.
J’ai été voir sur OSM, ils ne sont pas tous cartographiés. Malheuresement, je n’habite plus la région, ca serait difficile de les cartographier d’ici tant la fôret était dense et riche.
Cette ôde à la forêt de mon enfance m’ammène à faire la comparaison avec mon lieu de vie actuel, pas forcement moins forrestier, je vie près d’une forêt domaniale (appartenant à l’état, gérée par l’ONF) mais j’ai l’impression qu’elle est dédiée à l’exploitation, scarifiée par de long chemin blanc, tels des routes, la traversant de part en part avec des croissement en angles droit. Surement pour faciliter le travail des agents de l’ONF. Il y a bien quelques sentiers, mais eux aussi semblent sans âmes, ils n’ont rien de biscornus, ils sont tellement droit.
Mon nouveau lieux de vie, souffre aussi de la comparaison en terme de chemin de campagne, là ou j’ai grandi tout était interconnecté tel un grand réseau, il était très facile d’éviter les routes fréquentées par les voitures, le trajet était parfois plus long, parfois plus court, mais rare étaient les véhicules qui croisaient mon chemin, à part bien évidemment ceux des ouvriers agricoles et des personnes souhaitant un peu flanner en voiture se détournant de la route principale.
Tout cela, je ne le retrouve pas ici, bien évidemment, il y a toujours des chemins mais ils ne ménent pas toujours quelque part, c’est bien dommage, souvent il suffirait de bien peu pour qu’un chemin en rejoigne un autre, une parcelle agricole légèrement moins large, un pont de fortune pour traverser quelques fossés et rivières. Au lieu de cela, tout me ramène à la route principale, celle fréquentée par les camions et les voitures qui roulent à vive allure, se mettre sur le bas côté est, la plupart du temps impossible sans risquer de tomber dans un fossé. Tout cela est bien triste.